17 nov. 2008

Notes sur un fil



Je sens que c'est en train de m'échapper, 
que je n'ai plus d'emprise sur lui et qu'il finit par disparaître. 
Je lui insuffle mon désir, j'essaye de le ranimer mais il reste parallèle et inaccessible.

C'est sans doute que le souvenir n'est qu'un mirage silencieux et fragmenté, 
il suit sa trajectoire solitaire sans s'arrêter.

3 commentaires:

Yasmine under acid a dit…

Très beau blog, belles photos.

Elodie a dit…

Tout me parvient, comme ce "mirage silencieux et fragmenté", je suis touchée comme chaque fois par cette sensibilité à l'intérieur de laquelle je saisis à chaque instant de nouvelles choses, toujours plus fortes. . . merci pour cela!

Anonyme a dit…

"Ceux qui m'aiment prendront le train"... enfance, étouffoir, paroles à jamais perdues par ceux qui ne les dirent pas, pas assez fort... alors tout bascule, les jeux n'en sont plus et l'équilibre devient précaire.
La vie semble étroite sur un fil et pourtant embrasse l'horizon.
Tu as cet horizon et les étoiles qui sourient répondant ainsi au scintillement des vagues d'une mer apaisée.