12 mars 2008

27 février 2008



Imaginons qu'on vive les choses à travers un écran, comme au fond de la mer, les êtres deviennent des lignes noires auxquelles je ne peux accéder, noyée dans l'écart qui survient du décalage entre l'urgence et l'impuissance/ 
On ne consume jamais le silence de la même manière.
Si on a le sens de l'exil c'est dans les cris.
L'immobilité devenait ma frontière et elle s'épaississait sous une chaude obscurité de l'extérieur.
"Deux n'est pas le double mais le contraire de un, de sa solitude."
Le présent s'évaporait hors de moi, brutalement, des secousses qui se refusent à devenir refuge, qui refuse à ma voix de se rouiller avec les autres, à mon corps de se marquer des mêmes coups.
Etre bannie de l'absence, brûlée dans l'air de la fuite, expulsée de la douleur, détachée de la vie, oubliée dans un déluge de lumière et de nuits.
Ils disent qu'ils préfèrent se briser d'un coup, pour ne pas faire de bruit que de toute façon, personne n'aurait entendu.
Les obsessions remplacent la peur: trouver un accord tacite et une résonance entre soi et l'instant...


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