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22 avr. 2009
17 nov. 2008
Notes sur un fil
Je sens que c'est en train de m'échapper,
que je n'ai plus d'emprise sur lui et qu'il finit par disparaître.
Je lui insuffle mon désir, j'essaye de le ranimer mais il reste parallèle et inaccessible.
C'est sans doute que le souvenir n'est qu'un mirage silencieux et fragmenté,
il suit sa trajectoire solitaire sans s'arrêter.
27 sept. 2008
Dans une vie faite pour l'envol,
Arrive parfois un point de non retour,
Où l'essentiel n'est plus dans la fuite,
Mais dans l'écho d'un visage.
Elle décida de ne plus s'accrocher à la surface,
De boire des yeux ses paroles,
De laisser trembler une parcelle de ses sens.
Capituler pour voir exister autre chose que l'amertume,
Au moins lui être redevable de quelques espérances.
Mais la mélancolie flirtait toujours avec elle,
L'hiver partageait ses nuits et l'insomnie ses doutes.
Elle lui livra ses mots, semblables à des larmes qui n'attendent pas de réponse,
Un désir sans objet, un regard sans appel, une voix irréversible.
Les blessures ne se complètent pas toujours,
Comme les bulles de savon éclatent sur les falaises.
10 sept. 2008
29 août 2008
La chute
Histoire d'un homme qui cherche son équilibre
Je voudrais équilibrer les contraires là où l'érosion persiste,
j'aimerai sublimer tes peurs,te faire oublier le manque
entrevoir les contours de tes certitudes et les modeler dans une autre direction,
m'emparer de tes mots, les déchirer et en faire l'infini des possibles,
apprivoiser la couleur de tes doutes et les dessiner dans l'oubli,
passer des instants sur une autre rive, là où les blessures se complètent.
10 juil. 2008
Atrophie- extraits
Le lien de la parole est fragile.
Les êtres sont happés par leur monde.
Deux visages qui ne se regardent plus sont comme exilés d'eux-mêmes.
Les êtres sont happés par leur monde.
Deux visages qui ne se regardent plus sont comme exilés d'eux-mêmes.
21 mars 2008
12 mars 2008
27 février 2008
Imaginons qu'on vive les choses à travers un écran, comme au fond de la mer, les êtres deviennent des lignes noires auxquelles je ne peux accéder, noyée dans l'écart qui survient du décalage entre l'urgence et l'impuissance/
On ne consume jamais le silence de la même manière.
Si on a le sens de l'exil c'est dans les cris.
L'immobilité devenait ma frontière et elle s'épaississait sous une chaude obscurité de l'extérieur.
"Deux n'est pas le double mais le contraire de un, de sa solitude."
Le présent s'évaporait hors de moi, brutalement, des secousses qui se refusent à devenir refuge, qui refuse à ma voix de se rouiller avec les autres, à mon corps de se marquer des mêmes coups.
Etre bannie de l'absence, brûlée dans l'air de la fuite, expulsée de la douleur, détachée de la vie, oubliée dans un déluge de lumière et de nuits.
Ils disent qu'ils préfèrent se briser d'un coup, pour ne pas faire de bruit que de toute façon, personne n'aurait entendu.
Les obsessions remplacent la peur: trouver un accord tacite et une résonance entre soi et l'instant...
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